Thu, Nov 18, 2021
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L’apport en matière agricole au Niger améliore la sécurité alimentaire et stimule l’économie locale et renforce les liens intercommunautaires. Le Niger possède le taux de natalité le plus élevé au monde, et répondre aux besoins alimentaires de cette population en croissance rapide représente un défi de taille en raison de sécheresses fréquentes aggravées par les changements climatiques, d’un manque de terres favorables et d’un accès à l’eau. Environ 80% du territoire Nigériens et de cette commune sans littoral se trouve dans le désert du Sahara. La majorité de la population Nigérienne vit ainsi dans les régions du sud et de l’ouest propices à l’agriculture. L’économie et la population du Niger sont fortement dépendantes des activités agricoles, notamment d’activités pastorales et de cultures de subsistance comme celles du mil, maïs et du sorgho . Le réchauffement climatique principale difficulté que rencontre le pays, faisant peser une menace permanente sur la sécurité alimentaire, le développement durable et la croissance économique.
Les changements climatiques sont une menace majeure pour les communautés au Niger, où les moyens de résistance résident dans les secteurs agricoles. Comme nous le savons, les températures au Sahel augmentent beaucoup plus vite que celles du reste du continent , ce qui aggrave les conditions déjà difficiles et accentue ainsi la pression sur les activités agricoles et les revenus. Afin d’améliorer la sécurité alimentaire de cette population en pleine croissance et de répondre aux défis liés aux changements climatiques, une aide leur serait bénéfique pour exploiter la potentialité agricole et à stimuler le développement économique et à adopter une approche plus durable de la gestion des ressources naturelles. L’amélioration et le développement des infrastructures d’irrigation peuvent augmenter la production d’agricultrices et d’agriculteurs, et ainsi pérenniser l’économie locale et améliorer la sécurité alimentaire. les femmes jouent traditionnellement un rôle central dans les activités agricoles et la production alimentaire à l’échelle locale. Par ailleurs, les femmes représentent une partie de la main-d’œuvre agricole du pays. Et le rendement des exploitations détenues par des femmes tend à être sensiblement inférieur à celui des exploitations détenues par des hommes. Comme dans le reste du pays, des inégalités systémiques entre les hommes et les femmes sont omniprésentes dans le secteur agricole. En effet, elles rencontrent davantage des difficultés pour accéder aux nouvelles technologies agricoles, aux services financiers ainsi qu’à la propriété foncière.
Il est indispensable de surmonter ces défis pour renforcer l’autonomisation des femmes, augmenter la production alimentaire et améliorer la résilience des communautés.